Objectif : Economies d\'énergie

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comment fonctionne l'isolation des combles ?

 

L’isolation  permet de réduire les besoins énergétiques de l’habitat en réduisant les échanges de températures. Les procédés varient mais le principe reste le même : installer une couche suffisante d’une matière isolante c'est-à-dire peu conductrice de la chaleur, pour ralentir le transfert des calories de la source la plus chaude à la source la plus froide.

 

Les déperditions liées à la mauvaise étanchéité de la maison peuvent être considérables. Voici un graphique qui montre la répartition des pertes selon les types de problème d’isolation :

 

 

 

Les solutions :

 

Isolation des combles par soufflage

 

Procédé utilisé pour les combles perdues (qui ne sont pas utilisable). Il s’agit de souffler l’isolant sur toute la surface des combles selon une épaisseur déterminée qui permet d’aboutir à un coefficient d’isolation suffisant (R > 7).

Ce procédé a l’avantage de la simplicité de pose et permet donc diminue les couts.

Les matières utilisées : la laine de roche, la ouate de cellulose.

La ouate de cellulose est un matériel économique et écologique (provenant du recyclage du papier). Elle est de plus très performante en terme d’isolation thermique et d’inertie calorifique (les calories mettent beaucoup de temps à s’echapper).  

 

Isolation des combles par placage : combles aménagées

 

L’isolant se présente sous forme de rouleau semi-rigide. Les rouleaux sont installés sur la charpente puis sont recouverts d’une membrane d’étanchéité qui traite la ventilation et évite la condensation et enfin ils sont isolés de la pièce à vivre par une paroi réalisée en BA13.

 

Les matières utilisées : la laine de roche, la ouate de cellulose et laine de chanvre et lin (Biofib).

 

La Biofib : laine de chanvre et lin, très performante techniquement et totalement naturelle peut être utilisée dans les deux cas (sous la forme de rouleaux semi-rigides)

 

Les points clés

 

Transfert de la chaleur : La chaleur se dirige toujours de la source la plus chaude à la plus froide.

 

Isolation = épaisseur : l’isolation thermique comme phonique dépend mathématiquement de l’épaisseur de l’isolant. Les isolants « couche mince » ne sont pas conseillés, d’abord ils ne répondent pas aux avis techniques CSTB, et d’autre part ils ont souvent accompagnés d’effets rédhibitoires, comme l’effet cocotte minute ou caisse de résonnance (trop étanche), condensation ( il ne laisse pas sortir l’humidité) ou une mauvaise isolation.   

 

Coefficient lambda : Il mesure la conductivité thermique du matériau : la facilité qu’un isolant a de conduire la chaleur (il est alors mauvais) ou de ne pas la conduire (donc là il isole bien). C’est un des paramètres les plus importants de votre choix dans l’isolant. Et vous voulez donc avoir un lambda le plus bas possible. 
La norme française NF P-75-303 précise que pour prétendre au titre d’isolant, un matériau doit disposer d’un lambda inférieur à 0,65 Watts/m/C°. Dans les faits, tous les isolants vendus dans le commerce évoluent dans une fourchette entre 0,035 (pour les meilleurs) et 0,050 (pour les moins bons). 

 

La résistance thermique (R)  Plus R est grand, plus le matériau est isolant. R = epaisseur/ Lambda Logiquement, R grandit aussi avec l’épaisseur de l’isolant : les couches s’additionnent, et R aussi.
En général, R évolue entre 0,07 et 8 : un R de 0,07 est vraiment faible et pas terrible (exemple : un mur en béton aggloméré creux de 5cm d’épaisseur), à l’inverse un R de 8 est très bien (exemple : epaisseur de 350mm de ouate de cellulose.



09/03/2012
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